Jean-Julien Lemordant (1878-1968) est un peintre honorable et un personnage mystérieux. Né à Saint-Malo dans une famille pauvre, il entre aux beaux-arts de Paris à force de volonté. De retour en Bretagne, il s’éloigne bien vite de l’enseignement académique et peint des marines et des scènes bretonnes avec une touche appuyée et des couleurs vives. Le décor du café de l’Épée à Quimper établit sa réputation.
Mais la guerre de 1914 le fait basculer dans le romanesque : mobilisé, courageux, blessé, prisonnier, il en revient aveugle (est-ce vrai ?) et entame une carrière de héros national dans lequel il s’enfermera jusqu’en 1968. Le directeur du musée de Quimper, André Cariou livre là une biographie rigoureuse et passionnante.
André Cariou, Jean-Julien Lemordant, éd. Palantines, Plomelin (29), 160 p., 45 €.
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Un peintre breton étrange et fascinant
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°590 du 1 avril 2007, avec le titre suivant : Un peintre breton étrange et fascinant