Jeune Tunisien parti de rien, Maher a hérité de l’une des plus importantes collections d’œuvres d’art au monde : la collection de Laura Bagenfeld. Comment ? Pourquoi ? De quoi délier les langues de vipères du petit monde de l’art, avide de ragots et de révélations…
Adrien Goetz, l’auteur, excelle dans la description d’un milieu qu’il connaît bien, celui des conservateurs, des collectionneurs, des marchands d’art, des journalistes, etc. Ainsi, il dresse de savoureux portraits de personnages hauts en couleur.
À l’instar de son premier roman, Webcam (auquel il fait un clin d’œil dans ce livre, tout comme à son avant-dernier, La Dormeuse de Naples), l’auteur se révèle moins convaincant dans l’action. La course-poursuite après l’enlèvement de l’amie de Maher et les rebondissements de l’intrigue manquent parfois de rythme, d’intensité.
À part ces petites langueurs, ce roman à l’écriture fluide est agréable à lire, et l’on suit sans s’ennuyer ce périple qui mène le lecteur en Italie, en Suisse, en Auvergne ou sur une île du Pacifique, dans la frénésie des ventes de l’hôtel Drouot ou dans le décor fastueux des palais florentins.
Adrien Goetz, À bas la nuit !, Grasset, 264 p., 17,50 €.
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Un anonyme plongé dans les arcanes du marché de l'art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°582 du 1 juillet 2006, avec le titre suivant : Un anonyme plongé dans les arcanes du marché de l'art