L’art moghol, produit en Inde entre 1528 et 1858, relève moins de l’invention d’un groupe d’artistes que de l’expression du goût artistique prôné par une lignée de puissants empereurs. Art islamique, il se plie aux interdits de la représentation musulmane tout en réalisant une fusion entre traditions perses et indiennes. À la faveur de l’extraordinaire richesse des souverains moghols, cet art précieux et raffiné s’est développé pendant trois siècles avec une remarquable cohérence formelle. Des thèmes décoratifs similaires sont traités dans l’architecture, la peinture ou les objets quotidiens avec une égale attention portée aux détails. Loin de n’être qu’un beau livre, Splendeurs mogholes offre des textes approfondis, mettant l’accent sur l’excellence technique des artistes moghols.
Splendeurs mogholes. Art et architecture dans l’Inde islamique, George Michel, éd. Gallimard, 288 p., 49 euros, ISBN 978-07-011908-0.
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Trésors moghols
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°271 du 14 décembre 2007, avec le titre suivant : Trésors moghols