Les deux termes réunis formeraient presque un oxymore : théologie et mode. Une rencontre inattendue certes, qui prend pourtant source dans la Genèse, Dieu confectionnant une tunique de peau pour Adam et Ève après l’épisode du péché originel.
Ce détail ayant certainement échappé à la plupart d’entre nous est le point de départ de l’ouvrage, qui lève le voile sur l’importance du vêtement au sein de la société ainsi que sa réappropriation par la religion. Spécialiste de l’histoire des religions, et plus précisément de l’islam, l’auteur déconstruit le préjugé, fondé en partie sur le discours moralisateur de la religion chrétienne, selon lequel le vêtement serait assimilé au superflu, à la futilité et renverrait à des apparences vaines, par opposition à la pureté intérieure de l’âme. Diverses références artistiques, empruntées aussi bien au monde de la haute couture qu’à l’imaginaire collectif, illustrent ce propos. Ce court essai, bien qu’abordant des questions philosophiques, voire métaphysiques, brille par son originalité et sa subtilité. Et si, finalement, l’habit faisait le moine ?
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Théologie de la mode
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°759 du 1 novembre 2022, avec le titre suivant : Théologie de la mode