Livre de poche. Janvier 1832, Eugène Delacroix embarque pour une mission diplomatique en Afrique du Nord.
Septembre 2003, l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun s’adresse dans une longue lettre à celui qu’il considère comme « le plus suggestif de tous les peintres ». L’auteur de La Nuit sacrée et du Racisme expliqué à ma fille livre au peintre majeur du romantisme français ses sentiments, son avis, ses remarques sur ses travaux lors de son séjour au Maroc.
Avec la description et l’analyse de dessins, d’esquisses ou de tableaux majeurs de Delacroix, Ben Jelloun nous emmène grâce aux carnets de dessins du peintre dans son périple de Tanger à Meknès et nous fait découvrir la société marocaine, musulmane et juive, populaire et aristocratique, à laquelle il rend hommage. L’auteur explique avec un sens critique tous les détails des croquis et des études – vêtements et attitudes – qui inspireront à Delacroix quelques-unes de ses plus belles œuvres dites « orientalistes » comme La Noce juive au Maroc (1837-1841) du musée du Louvre, les célèbres représentations des fantasias exécutées par les cavaliers marocains ou encore le portrait du sultan du Maroc du musée des Augustins à Toulouse, faisant du peintre l’un des représentants les plus emblématiques de l’orientalisme en peinture.
Tahar Ben Jelloun, Lettre à Delacroix , Gallimard, Folio n° 5086, 104 p., 5,60 e.
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Tahar Ben Jelloun, Lettre à Delacroix
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°627 du 1 septembre 2010, avec le titre suivant : Tahar Ben Jelloun, <i>Lettre à Delacroix</i>