Sur nos murs s’ouvre sur la découverte d’un trésor : de vieilles boîtes pleines d’Ektachromes, de négatifs et de documents dans la Galerie du jour où agnès b.
expose ses coups de cœur depuis 1984. La ténacité de Karim Boukercha et Gautier Bischoff, archivistes du graffiti français et auteurs d’ouvrages de référence sur le sujet, a fait le reste. De ces pépites, ils ont tiré le fil chronologique d’une double histoire : celle de la galerie et celle de l’art urbain. Au gré de pages où textes et images se distribuent à parts presque égales, ils font parler tous ceux que la créatrice de mode et collectionneuse a exposés et soutenus. Leur liste est longue : il y a les « média-peintres » de la génération Actuel (frères Ripoulin, Jean Faucheur, Jef Aérosol…), les vagues successives du graffiti (des BBC aux PAL, en passant par Futura et Jonone), les pionniers de la scène logotype et du Street Art (Invader, Zevs, Kosta-Théfaine…), etc. À travers leurs témoignages, un portrait d’agnès b. se dessine : celui d’une marraine suffisamment tenace pour suivre au long cours le bouillonnement d’une scène protéiforme, et assez audacieuse pour laisser aux artistes une entière liberté de création.
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Sur nos murs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : Sur nos murs