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Musique

Stradivarius et la lutherie de Crémone

Par Alix Bancarel · L'ŒIL

Le 22 novembre 2022 - 156 mots

Le nom d’Antonio Stradivari, fabricant de violons au XVIIe siècle, est tellement répandu que, par extension, il désigne désormais un travail artisanal d’exception.

Jean-Philippe Échard, « Stradivarius et la lutherie de Crémone, » Éditions de la Philharmonie, 256 p., 39 €.
Jean-Philippe Échard, « Stradivarius et la lutherie de Crémone » Éditions de la Philharmonie, 256 p., 39 €.

De cette antonomase, peu de gens connaissent pourtant l’origine. Ce livre retrace l’histoire de l’incontournable violon italien, de sa fabrication dans la lutherie crémonaise à sa diffusion et sa réception dans toute l’Europe. Bien plus qu’un simple instrument de musique, le stradivarius devient tour à tour un modèle pour les mélomanes, un objet de luxe et de collection pour les passionnés et un objet d’art de référence pour les artisans. Le portrait de la dynastie fondatrice ainsi que le décryptage de ses divers usages éclairent savamment la construction de ce mythe, symbole du patrimoine occidental. Soulignons de plus que cet ouvrage se distingue par un travail documentaire remarquable qui répertorie les diverses typologies de cet instrument (formes, dimensions, matériaux, vernis), en s’appuyant tout particulièrement sur la collection française du Musée de la musique.

Jean-Philippe Échard, « Stradivarius et la lutherie de Crémone, »
Éditions de la Philharmonie, 256 p., 39 €.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Stradivarius et la lutherie de Crémone

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