C’est au galeriste Bruno Jean que l’on doit la découverte du travail de Stéphane Mandelbaum, rejoint depuis dans sa promotion de l’artiste par la Galerie Zlotowski.
Et c’est à lui, toujours, que l’on doit la direction de cette sublime monographie, dont l’édition a été soutenue, entre autres, par la Fondation Antoine de Galbert. Dessinateur virtuose, Stéphane Mandelbaum (1961-1986) est l’auteur de dessins torturés, essentiellement réalisés au Bic sur des feuilles de petit format, où les portraits (de sa famille, de chefs nazis et soviétiques, d’artistes…) et les images pornographiques se télescopent avec des mots et des graffitis. D’une puissante violence, ces œuvres sont également d’une exceptionnelle force plastique qui place leur auteur parmi les artistes les plus singuliers du siècle dernier. Les plus de 500 illustrations reproduites ici sont accompagnées d’essais éclairants de conservateurs, écrivains et philosophes. Hors normes, comme l’artiste auquel elle rend hommage, cette monographie n’est pas l’ouvrage définitif sur Mandelbaum, tant l’œuvre a encore des choses à dire. Mais elle est assurément décisive.
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Stéphane Mandelbaum
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Stéphane Mandelbaum