1 001 merveilles de l’architecture est un livre marketing, issu d’une collection sur le même principe.
Le concept est séduisant mais sa lecture s’avère frustrante. Rassembler 1 001 réalisations architecturales (du tumulus funéraire de Newgrange en Irlande, 3 200 ans avant J.-C., au Stade olympique de Pékin), c’est promettre au lecteur de posséder facilement un savoir encyclopédique et hiérarchisé. L’intention est louable en ce qu’elle constitue une invitation à découvrir l’architecture, une discipline proche du quotidien mais difficile à saisir.
La frustration naît du format imposé par le concept. Quand il y a une illustration, celle-ci rend difficilement compte de l’édifice. Les textes, nécessairement courts, sont essentiellement consacrés à l’histoire du bâtiment et ne peuvent mettre en avant les enjeux architecturaux. Ils succombent parfois à l’enthousiasme des 97 auteurs, même si certains, soyons justes, osent la critique. L’ouvrage aurait gagné en cohérence, si son maître-d’œuvre avait écrit toutes les notices et appliqué à lui-même le sous-titre en forme de précepte « les 1 001 merveilles qu’il faut avoir vues dans sa vie ».
Sous la direction de Mark Irving, Les 1 001 merveilles de l’architecture qu’il faut avoir vues dans sa vie, adaptation d’une collection britannique, Flammarion, 35 €.
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Sous la direction de Mark Irving : "Les 1 001 merveilles de l’architecture qu’il faut avoir vues dans sa vie"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°612 du 1 avril 2009, avec le titre suivant : Sous la direction de Mark Irving : "Les 1 001 merveilles de l’architecture qu’il faut avoir vues dans sa vie"