La Russie ne cesse de courir après son passé, et notamment ses peintres exilés. Elle ne consacre pas moins de deux expositions et un catalogue rétrospectif à l’un d’eux : Serge Charchoune. Né en 1889, Charchoune déserte l’armée tsariste en 1912 pour la France où il décède en 1975.
Son œuvre porte la marque du cubisme rencontré très tôt. Un cubisme qui tend à s’épurer dans les années 1930 avant de prendre des formes plus rondes et des tonalités plus chaleureuses après la guerre. Une grande partie de ses œuvres est restée en France (La galerie Le Minotaure est l’une des spécialistes du peintre). L’ouvrage est une bonne monographie de celui dont Picasso aurait dit qu’il était l’alter ego de Juan Gris.
Collectif, Serge Charchoune, Palace Editions, 120 illustrations, 190 p.
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Serge Charchoune, le cubiste russe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Serge Charchoune, le cubiste russe