Après un séjour de plus de dix ans à Rome, où il côtoya Carlo Maratti, Luigi Garzi, Giuseppe Chiari ou Benedetto Luti, Antoine Rivalz (1667-1735) effectua une brillante carrière à Toulouse, sa ville natale, obtenant la quasi-totalité des commandes religieuses et civiles.
En 1726, l’artiste contribua à créer la première école de dessin de la ville, qui deviendra plus tard l’Académie royale. Publié à l’occasion de l’exposition qui vient tout juste de fermer ses portes, organisée au Musée Paul-Dupuy à Toulouse, le catalogue raisonné de son œuvre permet de faire la lumière sur ce peintre longtemps oublié par l’histoire de l’art. L’ouvrage, fruit d’une enquête menée depuis des années par le conservateur du musée, Jean Penent, compte près de 400 reproductions de peintures, esquisses ou dessins préparatoires, souvent inédites. « La plus grande difficulté de cette étude aura été d’établir un ordre chronologique des œuvres, lequel demeure aléatoire et pourra être remis en cause sans doute par les progrès de la recherche », précise Jean Penent. Plus de trois siècles après son retour à Toulouse, Rivalz n’a pas fini de faire parler de lui…
Jean Penent, Antoine Rivalz 1667-1735 – Le Romain de Toulouse, éditions Somogy / Musée Paul-Dupuy, Toulouse, 2004, 336 p., 400 ill., 50 euros, ISBN 2-85056-819-8
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Rivalz, entre Rome et Toulouse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°208 du 4 février 2005, avec le titre suivant : Rivalz, entre Rome et Toulouse