La fabrication du bouclier d’Achille par Héphaïstos, au chant XVIII de l’Iliade demeure un texte mystérieux. Dans ce récit, le poète présente le dieu forgeron Héphaïstos créant, pour le bouclier, des personnages dont certains sont vivants et d’autres faits de métaux, évoluant au centre de scènes de guerre, de vie urbaine et de travaux agricoles.
De l’Antiquité à nos jours, cette dualité entre êtres humains vivants et personnages fictifs a été l’objet de nombreuses interprétations de l’histoire de l’art. Si bien que le bouclier d’Achille apparaît comme l’un des motifs les plus productifs de la littérature occidentale. L’auteure, Anne Marie Lecoq, ingénieur de recherche au Collège de France, propose une approche théorique sur l’influence significative de l’iconographie grecque à travers l’histoire de l’art.
Anne-Marie Lecoq, Le Bouclier d’Achille. Un tableau qui bouge, 408 pages, éd. Gallimard, 2010, 30 euros, ISBN 978-2-07-076588-1.
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Revoilà Héphaïstos !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°322 du 2 avril 2010, avec le titre suivant : Revoilà Héphaïstos !