Au sein de l’embouteillage éditorial qui accompagne les 150 ans de l’impressionnisme, on trouve le meilleur comme le pire.
Le docu-fiction d’Arte se situe quelque part entre les deux. Prometteur par moments, il déçoit hélas en surfant sur les vieilles antiennes des avant-gardes. Point positif, le casting est dans l’ensemble plutôt convaincant et on croit à l’alchimie de cette bande de copains qui veut renverser la table. Les reconstitutions de l’exposition fondatrice sont par ailleurs efficaces. Ces qualités rendent d’autant plus regrettable un discours daté qui cède à l’hagiographie facile et au misérabilisme des pauvres rapins rejetés par le système. Un exemple parmi d’autres ? Évoquer la réception de la première exposition en déplorant : « des critiques plus violentes les unes que les autres vont s’abattre sur le groupe », est faux. Comme le montrent les dernières recherches, on sait que l’accueil a été bien plus nuancé et surtout que ces « impressionnistes » bénéficiaient de relais médiatiques fervents et bruyants.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Retour à l’exposition culte
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°776 du 1 juin 2024, avec le titre suivant : Retour à l’exposition culte