René Maltête (1922-2000) n’est pas le photographe humaniste le plus connu. Son choix, à l’âge de 40 ans, de retourner vivre à la campagne et, quinze ans plus tard, celui d’arrêter la photographie pour se consacrer à la poésie et à l’écriture ne sont certainement pas étrangers à cette situation.
La monographie, sensible et instructive, que lui consacre Audrey Hoareau remet en lumière la vision d’un photographe militant, attaché au monde de la rue autant qu’à celui des paysans, des ouvriers ou artisans des années 1950-1960. L’esprit facétieux et libertaire aime aussi à saisir sur le vif ou à mettre en scène des saynètes cocasses, photos gags auxquelles se prêtent, en modèles, sa famille, leur chien Pindo ou le dessinateur Siné. Les vacances, les jeux d’enfants et les campagnes électorales forment d’autres sources d’images espiègles, tandis que la modernité des années 1970-1980 et les transformations de Paris l’interrogent sur le devenir de la vie dans une grande ville.
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René Maltête
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : René maltête