1885. Un dangereux psychopathe enlève et tue des prostitués pour reconstituer des tableaux vivants (ou presque) de Manet, qu’il photographie ensuite.
L’aliénation mentale, les filles de joie et Manet servent de décor à ce « polart ». Le lecteur en saura ainsi un peu plus sur la syphilis, les travaux de Charcot et Victorine Meurent, le modèle préféré de Manet. Malgré les naïvetés et les raccourcis, constitutifs de tout roman policier digne de ce nom, celui-ci se laisse feuilleter sans déplaisir, et rappelle par moment Le Silence des agneaux. À lire d’une traite avant de se délecter à nouveaux des deux chefs-d’œuvre absolus de la peinture moderne : Olympia et Le Déjeuner sur l’herbe.
Régis Descott, Obscura, JC Lattès, 396 p., 20 euros.
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Régis Descott : "Obscura"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°612 du 1 avril 2009, avec le titre suivant : Régis Descott : "Obscura"