Correspondance Mon premier, Jean Dubuffet, 77 ans, a l’humeur joyeuse de l’homme qui a fait le tour de la vie.
Il regarde ses camélias pousser, s’inquiète de la présence de pucerons. Mon second, Valère Novarina, 31 ans, écrit, dessine, cherche un éditeur pour Le Drame de la vie, entre deux coups d’épingle de son acupuncteur. Leur amitié va d’abord naître sous une forme épistolaire. Cette correspondance inédite illustrée de dessins et de Polaroïd, accompagnée d’une interview rare, est aujourd’hui publiée avec soin par la jeune maison strasbourgeoise de François-Marie Deyrolle, L’Atelier contemporain. Entre 1978 et 1985, les deux artistes s’écrivent d’étonnants pneumatiques, où respect, jeux de mots et humour coulent à flots. Le dialogue entre ces deux hommes hors de la norme est « régalant » comme l’écrit Dubuffet. À signaler aussi chez le même éditeur, Chemins ouvrant échange entre Yves Bonnefoy et Gérard Titus-Carmel, d’une aussi belle qualité.
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« Régalants » échanges
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Abonnez-vous dès 1 €Jean Dubuffet et Valère Novarina, Personne n’est à l’intérieur de rien, L’Atelier contemporain, 152 p., 20 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : « Régalants » échanges