L’œuvre du Monégasque Georges Rapaire (1905-1999) est totalement inconnue. De son vivant, l’artiste ne montrait jamais ses toiles, considérant qu’elles appartenaient à son domaine privé. L’artiste a peint avec obstination, de manière quasi obsessionnelle, plus de cent soixante vues de Monaco. Des images d’une ville vidée de ses habitants, fantomatique et poétique, dans une peinture lisse, très graphique, aux gammes chromatiques subtiles. Il y a quelque chose d’Edward Hopper dans cette mélancolie nocturne, où seule une lumière allumée derrière une fenêtre vient suggérer une présence humaine. La monographie publiée cet automne, ainsi que l’exposition organisée par Jacques Parsi – neveu du peintre –, qui s’ouvrira en décembre à Monaco, devraient permettre au public de découvrir et d’apprécier à sa juste valeur cette œuvre rigoureuse, hors du temps et crépusculaire.
Pierre Descargues, Rapaire, Monelle Hayot, 264 p., 100 euros. Exposition : Monaco, quai Antoine Ier, 9-31 décembre.
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Rapaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°573 du 1 octobre 2005, avec le titre suivant : Rapaire