L’année Rembrandt se termine bientôt et avec elle le cortège des livres consacrés au maître de la peinture flamande (1606-1669). L’artiste et l’homme suscitent une sympathie immédiate. Le réalisme, le clair-obscur, les couleurs chaudes, la touche qui se libèrent au fil des ans sont d’une esthétique très moderne qui « parle » au spectateur. L’homme émeut. Fils de meunier, il s’élève rapidement dans la bonne société d’Amsterdam avant de connaître la faillite. Sa passion pour Saskia puis Hendrickje s’illustrent dans les tableaux où il les a représentées. Ses autoportraits sans complaisance témoignent d’un homme simple et lucide.
Le Rembrandt de Gallimard appartient à l’une de ces collections monographiques économiques qui prolifèrent.
Il faut le juger à cette aune. C’est essentiellement une suite de reproductions (de qualité) des tableaux emblématiques du maître. Accompagnées d’un texte souvent verbeux et emphatique qui fait la part belle à l’iconographie et à l’anecdote, au détriment du commentaire sur le style. Un bon ouvrage d’introduction, peut-être plus flatteur dans sa présentation que ses concurrents, mais aussi un peu plus cher.
Bert W. Meijer, Rembrandt, Gallimard, 2006, collection « Maîtres de l’art », 144 p., 146 ill., 45 €.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°585 du 1 novembre 2006, avec le titre suivant : Pour commencer sa bibliothèque sur Rembrandt