Walt Disney serait-il entré, avec l’exposition du Grand Palais, au Panthéon de l’histoire de l’art ?
Certainement non. Si Disney a pénétré le sanctuaire, c’est en qualité d’hôte. Il en ressortira avec la fermeture de l’exposition ; et c’est tant mieux ! Car à trop vouloir mélanger les genres, on parviendrait à oublier que l’œuvre Disney appartient déjà à un Panthéon : celui du dessin animé.
En publiant Walt Disney, l’âge d’or, Pierre Lambert, spécialiste de la marque aux grandes oreilles et l’un des commissaires de l’exposition parisienne, nous le rappelle. Ici, nulle passerelle avec le Faust de Friedrich Wilhelm Murnau, ni référence à Dissonance de Franz von Stuck, mais des story-boards, des décors de production, des cellulos, des mines de plomb, des layout… Bref du dessin, et du meilleur. Trois cent trente-quatre reproductions, toutes sublimes, rassemblées par courts et longs métrages, de l’acte de naissance de Mickey en 1928 avec Steamboat Willie, au Livre de la jungle qui, en 1967, clôt pour l’auteur cet « âge d’or ».
Blanche Neige, Cendrillon, Bambi, Alice, les 101 Dalmatiens... ont arrêté leur bobine et ont pioché, dans les milliers d’images qui les composent, leurs plus beaux atours.
Pierre Lambert, Walt Disney, l’âge d’or, éditions Démons & Merveilles, 296 p., 59 €.
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Place au meilleur de Walt Disney
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°586 du 1 décembre 2006, avec le titre suivant : Place au meilleur de Walt Disney