Pierre Rosenberg, Louis-Antoine Prat, Martin Eidelberg - Watteau dessinateur, le plaisir virtuose

L'ŒIL

Le 27 juin 2011 - 197 mots

ARTS GRAPHIQUES. C’est au virtuose des « trois crayons » (pierre noire, craie blanche et sanguine) que la Royal Academy of Arts de Londres a rendu hommage du 12 mars au 5 juin derniers en exposant pour la première fois plus de quatre-vingts dessins de Jean-Antoine Watteau (1684-1721).

Commissaires associés de l’exposition, Pierre Rosenberg et Louis-Antoine Prat, auteurs de l’incontournable catalogue raisonné des œuvres dessinées de l’artiste, en 1996, reviennent dans le catalogue de l’exposition londonienne, l’un sur la biographie de l’énigmatique Watteau, l’autre sur la technique du « plus grand dessinateur » de l’époque, tandis que Martin Eidelberg retrace son parcours en Angleterre. 
Mort jeune, de caractère triste et instable mais aussi doux et affable selon ses biographes et contemporains, Antoine Watteau fascine par sa vie et son œuvre autant qu’il impressionne par ses dessins. Par la facilité, l’expressivité et la grâce de ses figures dont on se plaît à suivre la trace sur le papier, figures que l’artiste réutilisait dans ses tableaux en une perpétuelle recomposition. Chaque notice du catalogue apparaissant alors comme une véritable enquête à travers l’œuvre.

Pierre Rosenberg, Louis-Antoine Prat, Martin Eidelberg, Watteau dessinateur, le plaisir virtuose, Hazan, 192 p., 35 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Pierre Rosenberg, Louis-Antoine Prat, Martin Eidelberg - <em>Watteau dessinateur, le plaisir virtuose</em>

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