Collier du Népal, pendentif du Coorg, peigne en écaille des îles Salomon, boucle d’oreille du Mali, bracelet de cheville du Burkina-Faso… ce beau livre célèbre, page par page, l’art de la parure en Afrique, en Inde, en Asie, et dans les îles des mers du Sud.
Les pièces appartiennent toutes à la collection du Musée Barbier-Mueller, de Genève, dont trois cents pièces, étincelantes et envoûtantes, sont exposées à Paris, au Musée des arts décoratifs, jusqu’au 20 novembre.
Les parures sont photographiées "en majesté" ou en situation, portées par des autochtones, occupant alors la pleine page de ce livre grand format. En feuilletant le livre, il se confirme combien ces objets ne sont pas seulement décoratifs ou futiles, mais de véritable créations artistiques. En lisant les notices qui accompagnent chaque pièce, l’on découvre leurs significations, prestigieuse, magique ou protectrice.
Dans son avant-propos, Jean-Paul Barbier invite le lecteur-spectateur à regarder, bien sûr, mais à d’abord tendre l’oreille pour entendre "tintinnabuler les pendeloques, les chaînettes, les clochettes…". L’ouvrage comporte également un texte de Michel Butor, intitulé "Parade des parures", soulignant que les deux mots ont la même origine latine, qui signifie préparer, prévoir.
Parure, Jean-Paul Barbier, Michel Butor, photographies de Pierre-Alain Ferrazzini, Imprimerie nationale, 244 p., 176 ill. en couleurs, format 28,5 x 39 cm, 650 F.
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Parade des parures
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°7 du 1 octobre 1994, avec le titre suivant : Parade des parures