Combien d’ouvrages furent consacrés à l’histoire de la couleur, à la façon dont celle-ci fut longtemps considérée comme suspecte à cause de son caractère matériel, coupable en raison de son éclat séducteur. La querelle des Anciens et des Modernes en atteste avec vigueur. Mais jusqu’à présent peu d’auteurs s’étaient penchés sur l’histoire de l’ombre, sur ses multiples incarnations, sur la façon dont elles furent étudiées scientifiquement puis retranscrites sur toile.
Tel est pourtant le propos de l’ouvrage de Michael Baxandall. Son étude des progrès scientifiques à l’âge classique et de leurs incidences sur l’art pictural constitue indéniablement une somme. Cependant, ceux, effrayés par la densité de ces propos scientifiques, pourront se reporter, en guise d’introduction, au merveilleux petit texte que Gombrich avait consacré à cette question.
- Michael Baxandall, Ombres et lumière, éd. Gallimard, 240 p., 54 ill., 190 F. - E. Gombrich, Ombres portées, Gallimard, 97 p., 52 ill., 95 F, ISBN 2.07.074475-2.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Ombres
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°506 du 1 mai 1999, avec le titre suivant : Ombres