BIOGRAPHIE. En son temps, Virginia Oldoïni (1837-1899), comtesse de Castiglione, fut considérée comme « la plus belle femme de son siècle ». Sa beauté, ses atours, son audace, ses rapports diplomatiques et intimes avec Napoléon III marquèrent les esprits de ses contemporains, jusqu’à ses biographes.
Nicole Albert fait partie de ces derniers. Comme d’autres avant elle, l’auteur remonte le cours de l’histoire pour dresser un portrait de ce captivant personnage. L’arrivée de la comtesse à Paris, sa mission auprès de l’empereur, ses robes extravagantes, leurs écarts amoureux, tout y est relaté avec précision et élégance.
Mais Nicole Albert s’aventure aussi au-delà de la cour et des apparences. Car la Castiglione fut plus qu’une courtisane du Second Empire. Dans ses Vies et Métamorphoses, c’est un être complexe et une artiste moderne qui sont révélés, à travers son œuvre photographique. À sa mort, la comtesse laissera derrière elle plus de 450 autoportraits, dans lesquels elle s’expose avec une imagination sans fin. Ce médium qui, avec obsession, lui permet d’immortaliser sa grâce et de satisfaire sa vanité, témoigne aussi de sa solitude et de sa détresse. Ce que raconte Nicole Albert dans une biographie en images intime et saisissante.
Nicole G. Albert, La Castiglione. Vies et métamorphoses, Perrin, 332 p., 22 €.
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Nicole G. Albert - « La Castiglione. Vies et métamorphoses »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°639 du 1 octobre 2011, avec le titre suivant : Nicole G. Albert - « La Castiglione. Vies et métamorphoses »