« C’est le plus grand musée du monde, sans doute le plus riche aussi. » Force est en effet de s’incliner devant l’envolée lyrique de patronymes célèbres tels que Picasso, Renoir, Rembrandt ou encore Monet.
« C’est le plus grand musée du monde, mais personne ne peut le voir. » Et pour cause : tous les chefs-d’œuvre présentés dans Le Musée invisible, l’ouvrage de Nathaniel Herzberg, ont disparu de la circulation. Le journaliste, reprenant le thème de son article publié dans Le Monde 2 le 1er août 2008, approfondit le sujet et présente la « crème » des œuvres (toiles comme objets d’art) dérobées. Le propos ne s’arrête pas à une énumération. De nombreuses pages de l’histoire de l’art sont abordées, des arts premiers jusqu’aux peintures contemporaines. Nathaniel Herzberg se penche également sur des points précis, comme le triste record d’artiste le plus volé attribué à Picasso, ou encore le casse du siècle au Gardner Museum de Boston, en 1990. Mais c’est aussi aux rouages du trafic de l’art que s’attache l’auteur. Le discours, lucide, ne se fait pourtant pas pessimiste : si la mondialisation a pu compliquer le problème, les chefs-d’œuvre ont, de tout temps, suscité la fascination autant que la convoitise…
Nathaniel Herzberg, Le Musée invisible. Les chefs-d’œuvre disparus, éd. du Toucan, Boulogne, 2009, 208 p., 40 euros, ISBN 978-2-8100-0332-7
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Nathaniel Herzberg, Le Musée invisible. Les chefs-d’œuvre disparus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°317 du 22 janvier 2010, avec le titre suivant : Nathaniel Herzberg, <em>Le Musée invisible. Les chefs-d’œuvre disparus</em>