Au micro d’Arnaud Laporte pour Affaires culturelles (Radio France), Nathalie du Pasquier déroule son parcours artistique.
Après une enfance bordelaise entre une mère historienne de l’art et un père virologiste, elle s’embarque pour l’Afrique et l’Inde. En 1979, la jeune diplômée des Beaux-Arts s’installe à Rome puis Milan, ville où elle fait la rencontre décisive du groupe Memphis qui réunit designers et architectes autour d’Ettore Sottsass. À partir des années 1980, l’artiste se lance dans la peinture, passant de la représentation de personnages à des scènes avec des objets, « leur relation entre eux et dans l’espace », tout en poursuivant une pratique régulière du dessin. La plasticienne rend hommage à Giorgio Morandi pour son approche métaphysique et inspirante des objets, elle évoque aussi Roland Barthes, dont la voix a sur elle, un effet « tranquillisant ». À propos de sa pratique, la peintre confie « être poussée à faire certaines formes ou compositions » sans y penser. Même chose pour le choix des couleurs : « Les choses adviennent dans le faire », résume celle qui se qualifie de chercheuse. Un parcours artistique « sans contraintes », évoqué en toute spontanéité, dans une conversation nourrie de témoignages (Henri Gaudin, Martine Bedin, Aurélie Nemours) et de nombreux rires.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Nathalie du Pasquier, l’humeur libre
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Nathalie du Pasquier, l’humeur libre