Essai. Fin connaisseur de l’Empereur et des Bonaparte – directeur des musées d’Ajaccio, où il travaille à la création d’un « musée Napoléon » –, Philippe Costamagna a tiré d’une bibliographie « incommensurable » la quintessence des préférences et aversions de son objet d’étude.
Du goût pour les canapés rembourrés et fauteuils « pommiers », où il aimait se vautrer, à celui des livres qu’il lisait par milliers et des indiscrétions que lui racontait l’actrice Melle Georges, c’est un Napoléon souvent inattendu que l’on découvre. L’auteur n’élude pas les thèmes du pouvoir et de la guerre, ni celui des femmes. L’Empereur les préférait soumises, voire niaises (mais il admirait sans doute Mme de Staël, et l’amour de sa vie, Joséphine, était d’une grande intelligence). Quant aux arts plastiques, ce n’est pas beaucoup mieux : le potentat préférait la porcelaine à la peinture et n’aimait pas la sculpture, surtout quand on le représentait nu…
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Napoléon intime
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°567 du 14 mai 2021, avec le titre suivant : Napoléon intime