« La distance, l’impertinence, l’inattendu de certaines toiles m’obséderont toujours. » Ainsi Valérie Bajou concluait-elle sa monographie consacrée à Courbet en 2003 (Adam Biro).
Cet aveu aurait pu servir de point de départ au livre qui paraît cette année chez Cohen & Cohen. Toujours hantée par le peintre, la conservatrice de musée et spécialiste du XIXe siècle a en effet entièrement repris son texte, qu’elle a mis à jour et copieusement complété, pour livrer un nouveau Courbet, La Vie à tout prix. À partir des sources premières, dont la correspondance du peintre et les critiques publiées dans les journaux de l’époque, Valérie Bajou retrace la vie et la carrière du peintre « turbulent et provocateur ». Le regard et l’approche de l’auteure, qui n’hésite pas à employer la première personne du singulier, sont d’une appréciable liberté, n’hésitant pas à commencer son chapitre sur Courbet et Montpellier par une devinette. Ce nouveau et copieux Courbet est servi par une mise une page élégante – qui ne fait toutefois pas oublier l’étroitesse de la typographie, peu confortable – et un important corpus de reproductions. Les œuvres convoquées ici, de Courbet, mais aussi de ceux qui ont précédé et suivi le peintre (Le Guerchin, Rodin, Derain, Balthus…), en font un livre de référence.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Monographie Courbet
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°729 du 1 décembre 2019, avec le titre suivant : Courbet