BIOGRAPHIE. « Le talent, tu le sais, est une opération lente qui marche avec le progrès de la pensée », écrivait Jean-Baptiste Carpeaux à son ami Foucart.
Décédé à l’âge de 48 ans, l’artiste d’origine valenciennoise a connu une carrière aussi fulgurante que courte. Bien qu’il ait marqué le XIXe siècle avec quelques pièces de bravoure – La Danse, ornant l’Opéra de Charles Garnier à Paris, ou encore Le Triomphe de Flore sur le fronton du Louvre –, sa vie reste encore méconnue. Michel Poletti s’attelle dans cet ouvrage à livrer un portrait des plus justes de l’homme. Érudite et fort bien documentée, cette biographie apporte quelques éclairages bienvenus pour redonner sa pleine dimension à la vie du sculpteur dont les zones d’ombre ont longtemps été entretenues par sa fille et héritière, qui s’était érigée en véritable gardienne de la mémoire familiale, quitte à censurer tout ce qui s’écartait de sa vérité.
Michel Poletti, Jean-Baptiste Carpeaux. L’homme qui faisait danser les pierres, Gourcuff Gradenigo, 192 p., 39 euros.
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Michel Poletti, « Jean-Baptiste Carpeaux. L’homme qui faisait danser les pierres »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°655 du 1 mars 2013, avec le titre suivant : Michel Poletti, « Jean-Baptiste Carpeaux. L’homme qui faisait danser les pierres »