Publié trois ans après La Chambre claire, chroniquée ici même, ce deuxième opus dédié à l’atelier de Francis Bacon par Martin Harrison risque de déplaire aux amateurs purs et durs de la peinture de l’artiste irlandais.
Il devrait en revanche ravir les lecteurs curieux d’entrer dans son sacro-saint processus créatif. Car ici, nulle reproduction de ses crucifixions ou de ses papes, mais une sélection parmi les milliers de photos de presse, ouvrages scientifiques, reproductions de toiles célèbres et des siennes propres, qui jonchaient le sol de son atelier londonien, de 1961 jusqu’à son décès en 1992. Les traces que Bacon y a laissées (pliures, taches, déchirures, trous d’épingles…) sont autant d’indices permettant de reconstituer la genèse de son œuvre. Pour ainsi entrer dans le travail de Bacon à la manière d’un archéologue.
Martin Harrison, Francis Bacon, Incunabula, Actes Sud, 48 €.
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Martin Harrison : "Francis Bacon"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Martin Harrison : "Francis Bacon"