Après Un jour ils auront des peintres en 2000 et Leo Castelli en 2009, Annie Cohen-Solal achève, chez Actes Sud, sa trilogie consacrée à l’émergence de l’art américain par un opus consacré à l’un de ses peintres abstraits les plus emblématiques : Mark Rothko.
De son départ de Dvinsk pour le Nouveau Monde (Portland) en 1913 (fuyant avec ses parents la période trouble que traverse la Russie) à son suicide en février 1970 (fuyant cette fois la maladie), l’auteure retrace le parcours de Rothko dans son siècle. Car il s’agit moins ici d’une biographie traditionnelle que de la trajectoire d’un peintre émigré juif au XXe siècle. Annie Cohen-Solal prend soin, en effet, de comprendre les choix faits par l’artiste à la lumière des événements historiques. « Pourquoi la trajectoire de Marcus Rothkowitz, lancé dans une dynamique d’intégration forcenée à la société américaine […], va-t-elle tout simplement se briser ? » Début de réponse dans ces pages.
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Mark Rothko, Annie Cohen-Solal,
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Abonnez-vous dès 1 €Annie Cohen-Solal, Actes Sud, 283 p., 35 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : <em>Mark Rothko</em>, Annie Cohen-Solal,