PARIS
CATALOGUE RAISONNÉ. Bruno Sabatier est un homme heureux. Ancien avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle reconverti au métier de galeriste – il dirige aujourd’hui la galerie JSC, rue des Beaux-Arts, Paris-6e –, celui-ci vient de publier le catalogue raisonné de l’œuvre graphique de son ami Francis Bacon.
Si la production peinte de l’artiste britannique est maigre (environ six cents peintures), son œuvre graphique l’est bien plus encore : neuf gravures (dont trois dites « posthumes ») et vingt et une lithographies seulement. C’est peu, même si le nombre d’exemplaires fut souvent élevé – jusqu’à cent quatre-vingts numéros pour une seule lithographie.
On apprécie donc davantage de découvrir cette œuvre rare et, par conséquent, recherchée des collectionneurs. Mais que le lecteur se rassure : sur toile ou sur papier, Francis Bacon reste Francis Bacon. Et quand l’artiste déclarait au début des années 1960, à propos de l’estampe : « Je ne travaille pas pour les pauvres », c’était à entendre avec humour, assure le galeriste dont le catalogue montre qu’en 1976, date de sa première eau-forte (Portrait de Peter Beard), Bacon avait changé d’avis.
Bruno Sabatier, Francis Bacon. Œuvre graphique, catalogue raisonné, 2012, 115 p., 135 euros. Distribué par la galerie.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’œuvre méconnue sur papier du peintre Francis Bacon
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°647 du 1 juin 2012, avec le titre suivant : L’œuvre méconnue sur papier du peintre Francis Bacon