Maurizio Quarello n’en est pas à sa première illustration de grands classiques littéraires chez l’éditeur Sarbacane.
Et pour son approche particulière de Robert Louis Stevenson, il faut peut-être remonter à son interprétation de L’Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, paru en 2018. L’aventure est à l’honneur pour cette reprise de grands récits du XIXe siècle qui ouvre vers l’inconnu des possibles. Pour L’Île au trésor, nous retrouvons de grands tableaux à la gouache, exposés en regard du texte, qui révèlent en pleine page son art de l’atmosphère, des jeux de lumière, des paysages envoûtés et des portraits expressifs. La présence constante du mouvement, chargé d’énergie, tant dans les représentations de la nature que dans l’action des personnages, amplifie l’esprit de confrontation et de mystère. Dans cette dynamique, l’image appelle les mots pour la dire et tire le récit vers l’avant. De multiples insertions crayonnées jalonnent les courts chapitres, appuyant en filigrane le style du récit en carnet de voyage. Au reste, cet ensemble bien équilibré publié en édition jeunesse, à partir de 8 ans, saura ravir les admirateurs d’illustration et séduire tout aussi bien d’intrépides découvreurs de tous les âges.
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L’Île au trésor
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : L’Île au trésor