Objets de récupération bricolés, jouant à la fois de la surprise et de l’humour avec une bonne dose de poésie, ces pièces avaient alors connu un succès aussi rapide qu’éphémère. Frère Marc n’est aujourd’hui plus vraiment artiste plasticien, non plus que moine d’ailleurs. Son histoire extraordinaire, au sens propre du terme, il la raconte lui-même sous son vrai nom, Didier Long, dans Défense à Dieu d’entrer, qui vient de paraître chez Denoël. Dans cette autobiographie, l’auteur retrace son enfance dans la banlieue de Clermont-Ferrand, son blouson noir et sa mobylette, sa destinée qui semble toute tracée jusqu’aux usines Michelin. Il dévoile comment, jeune étudiant, il rencontre la foi, puis son entrée au monastère bourguignon de la Pierre-qui-Vire et ses années passées au sein de cette communauté de moines bénédictins. S’enchaînent ensuite son passage à l’art contemporain, son coup de foudre pour la femme qui partage aujourd’hui sa vie, sa sortie du monastère, et sa nouvelle destinée de consultant d’entreprise. Ou comment, à 40 ans, avoir déjà vécu plusieurs vies !
Didier Long, Défense à Dieu d’entrer, Denoël, 2005, 335 pages, 20 euros, ISBN 2-207-25631-6
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L’habit ne fait pas le moine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°207 du 21 janvier 2005, avec le titre suivant : L’habit ne fait pas le moine