Un pays dont les frontières semblent pouvoir se remettre à saigner comme des cicatrices qui s’ouvrent si l’on n’y prend pas garde… Dans L’espérance est ma patrie, Frank Pavloff nous entraîne en Estonie, dont il chante la beauté en évoquant la douloureuse histoire, aux prises avec les nazis et les Soviétiques.
Dans ce récit labyrinthique où les identités des personnages se dérobent et se dévoilent, on suit un généalogiste successoral, Stig Nyman, qui part sur les traces des descendants d’un mystérieux collectionneur – et faussaire – à qui il doit remettre leur héritage : deux tableaux, probablement peints par Egon Schiele, qui avaient été spoliés par les nazis avant d’être retrouvés dans un bunker dans la forêt. Frank Pavloff, que les lecteurs du monde entier avaient découvert il y a presque vingt-cinq ans avec Matin brun, nouvelle étonnante publiée par la petite maison d’édition du Cheyne devenue best-seller, signe ici un roman pudique et vibrant, où l’on cherche la lumière en explorant les nuits de l’Histoire et des âmes des personnages.
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L’espérance est ma patrie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : L’espérance est ma patrie