Deux documentaires de 52 minutes, il n’en faut pas moins pour retracer l’histoire de ce courant qui durera plus de quarante ans.
Sur la base d’images d’archives, photographiques et filmées, les prémices du surréalisme sortent de terre dans un climat de terreur et de souffrances. Loin des peintures oniriques qui inondent notre imaginaire, on rappelle ici que c’est avant tout la Première Guerre mondiale qui a fait naître ce besoin de libérer les souffrances par le rêve. La littérature, au centre du mouvement, y est tout aussi onirique que caustique, dénonçant des actes politiques ; le surréalisme est presque un parti. Révolutionnaires, contestataires, Louis Aragon, Paul Éluard et tant d’autres se rassemblent autour d’André Breton. En 1924, le manifeste est publié. Les prémices, sa naissance, son âge d’or et ses dissidences, les deux volets consacrés à l’histoire du surréalisme donnent des clés essentielles à la compréhension des enjeux du mouvement, profondément social et imprégné par les deux grandes guerres.
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Les traumatismes du surréalisme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Les traumatismes du surréalisme