PARIS
ROMAN - Rêveuse et curieuse, la jeune Alina nous entraîne. Du haut de ses 13 ans, cette jeune Espagnole pourrait bien symboliser à elle seule toute la génération qui est née avec le Musée du Quai Branly, ainsi que l’approche nouvelle, que nous cultivons aujourd’hui, des liens qui unissent les peuples et les civilisations du monde.
Pour le besoin de son exposé de classe, nous parcourons avec elle les allées mystérieuses du musée, comme on le ferait des couloirs de l’espace et du temps. Nous partons à la quête des rives et des ponts, des histoires humaines si proches, si lointaines, qu’aujourd’hui seul un objet révèle. Un parchemin disparaît. Et c’est le secret intime qui unit à jamais le génie aventurier de Christophe Colomb et toute la culture des Indiens Taïnos qui s’expose sous un nouveau jour : une invitation subtile à découvrir ou redécouvrir le superbe musée, mais aussi à revoir, en reflets de miroirs, notre lecture du sens de l’Histoire.
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Les fantômes du Quai Branly
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Abonnez-vous dès 1 €Adrien Goetz, Gallimard, 96 p., 10 ill., Hors série Littérature, 11,50 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°695 du 1 novembre 2016, avec le titre suivant : Les fantômes du Quai Branly