Des brasiers de Notre-Dame et Los Angeles aux braquages de musées en novembre dernier, l’actualité rappelle que les œuvres d’art sont vulnérables.
La journaliste Sophie Pujas recense ainsi une centaine de ces « fantômes » dont il ne subsiste que des mentions écrites ou des photographies. L’ouvrage les remet en lumière à travers un ensemble d’entretiens et de notices illustrées relatant les circonstances de leur conception, de leur perte et parfois de leur réapparition. Certains « cas », dont les bouddhas de Bamiyan détruits par les talibans et le dessin de Willem de Kooning effacé par Robert Rauschenberg, sont célèbres. D’autres, telle une installation de Martin Kippenberg « nettoyée » par erreur par une femme de ménage en 2011, révèlent l’incompréhension qui entoure parfois la création. Mais ces cas soulignent que l’art est une « victime collatérale » de l’Histoire, et un témoignage de l’humanité qui traverse les âges, puisque les œuvres perdues ne cessent pas pour autant d’irradier…
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Les chefs-d’œuvre meurent aussi
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°783 du 1 mars 2025, avec le titre suivant : Les chefs-d’œuvre meurent aussi