En 1948, le paquebot André-Lebon accoste à Marseille avec, à son bord, un peintre chinois de 27 ans venu acquérir les techniques de la peinture occidentale. Dans sa poche, un carnet de croquis à spirale de 9 x 14 cm ne le quittera plus. Et pour cause : Zao Wou-Ki veut tout voir, tout enregistrer. Partout, il consigne dans ses carnets les paysages – souvent des montagnes – pour lesquels il développe une grammaire personnelle, composée d’aplats d’aquarelles et de signes tracés à l’encre.
Mais après la découverte de Klee en 1951, Zao Wou-Ki va peu à peu abandonner la représentation, et avec elle ses carnets. Peut-être parce qu’« ici demeure le monde », rappelle Dominique de Villepin dans sa préface au livre.
Zao Wou-Ki, Carnets de voyages, Albin Michel, 4 oct. 2006, 150 pages, 40 €.
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Les carnets inédits de Zao Wou-Ki
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Les carnets inédits de Zao Wou-Ki