Dans les fontaines de Bury, l’eau glisse plus qu’elle ne coule. Elle s’éclipse puis réapparaît au détour d’une concavité, caresse les sphères et les cylindres métalliques, agglutinés les uns aux autres ou sagement ordonnés. C’est elle, encore, qui donne à ces constructions géométriques un mouvement lent, presque imperceptible. Instabilité liquide, étrangeté…
Les fontaines échappent à notre regard, ébloui par l’éclat de l’acier inoxydable. Pour nous aider à y voir plus clair, Jean-Paul Ameline confronte son observation personnelle aux propos du sculpteur. Sa plume élégante délivre l’œuvre de son apparente froideur, révélant à nos yeux une inquiétante sensualité.
Jean-Paul Ameline, Pol Bury, Catalogue raisonné des fontaines, éditions Louis Carré & Cie, 200 p., 120 €.
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L’eau selon Pol Bury
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°590 du 1 avril 2007, avec le titre suivant : L’eau selon Pol Bury