« Dehors, en ce froid matin de 1979, Téhéran se recouvre peu à peu de noir. » Ainsi s’ouvre Le Gardien de Téhéran, premier roman de Stéphanie Perez, grand reporter qui s’est rendue plusieurs fois en Iran et a couvert divers conflits, de l’Irak à l’Ukraine, en passant par la Syrie.
L’ombre des hommes armés de l’ayatollah Khomeiny glisse dans les salles vides du Musée d’art moderne de Téhéran, inauguré deux ans auparavant, en 1977, par l’impératrice Farah Diba. Cette dernière a acheté des œuvres des plus grands maîtres de l’art moderne occidental (Claude Monet, Andy Warhol, Paul Gauguin, Pablo Picasso, Francis Bacon…) pour offrir aux Iraniens une fenêtre sur l’art occidental. L’autrice raconte la naissance fastueuse de ce musée et la société iranienne autour d’un personnage, Cyrus Farzadi, gamin des bas quartiers, devenu le gardien de la collection. Face à l’obscurantisme, il se risquera à en protéger les chefs-d’œuvre. Ce roman aussi haletant que bien documenté, inspiré de faits réels, raconte avec brio l’histoire du musée et de son modeste gardien, en nous plongeant dans l’Iran d’aujourd’hui.
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Le Gardien de Téhéran
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°765 du 1 juin 2023, avec le titre suivant : Le Gardien de Téhéran