Collectif. Le projet était intéressant et le casting prometteur puisque la majorité des auteurs sont des pointures de Sorbonne Université.
Le résultat laisse en revanche perplexe. Plus qu’un énième manuel d’histoire de l’art, le livre se présente comme une série d’essais anglés sur la déconstruction de la notion d’« écoles nationales » en art et en architecture. Les principaux mouvements, depuis l’art roman jusqu’aux avant-gardes du XXe siècle, sont ainsi passés au crible de cette analyse critique dans de courts textes. Ou, plus exactement, trop courts pour ne pas survoler le sujet. C’est en effet une gageure que de vouloir présenter un mouvement et mettre en perspective son historiographie en l’espace d’une vingtaine ou, au maximum, d’une trentaine de pages, illustrations et notes comprises. En définitive, on ne comprend pas quel lectorat cible cet ouvrage qui ne satisfait les attentes ni du grand public ni des spécialistes.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’art en courants rapides
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €
éd. Nouveau Monde, 238 p., 24,90 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°629 du 15 mars 2024, avec le titre suivant : L’art en courants rapides