« Qu’as-tu fait, ah ! qu’as-tu fait, ma Julie ? tu voulais me récompenser, et tu m’as perdu […] Mes sens sont altérés, toutes mes facultés sont troublées par ce baiser mortel », Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761).
L’amour est chose française. Courtois au Moyen Âge, il devient passionnel au XVIIIe siècle. C’est à ce dernier amour que Guillaume Faroult consacre son récent livre L’Amour peintre. Mêlant les grands textes de Diderot, Rousseau ou Voltaire, aux peintures de Boucher, Fragonard, Natoire, Greuze, Troy et, bien sûr, Watteau (l’inventeur de la fête galante), le conservateur en chef au département des peintures du Louvre consacre une importante étude à l’imagerie érotique en France au XVIIIe siècle, dans la peinture, les grands décors, la gravure et l’illustration licencieuse. Passionnant, écrit dans une belle langue, ce magnifique ouvrage sous coffret affirme la richesse et la beauté du – pourtant mal-aimé – XVIIIe siècle, en même temps qu’il confirme la place des éditions Cohen&Cohen dans le petit cercle des éditeurs de beaux livres de référence.
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L’Amour peintre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°739 du 1 décembre 2020, avec le titre suivant : L’Amour peintre