Sept ans après la parution d’un premier tome, le présent ouvrage, en couvrant la seconde moitié du XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, poursuit dans le temps l’exploration des lambris, dont l’auteure (l’architecte Christel Guillot) rappelle au lecteur qu’ils désignent les « revêtements de menuiserie, de marbre, de stuc, uni ou formé de cadres et de panneaux, décorant les murs d’une pièce d’habitation ».
Fidèle à la rigueur scientifique des Éditions du patrimoine, l’ouvrage s’ouvre par une étude convoquant les métiers du bois, les outils, les alcôves, les glaces et les miroirs, la peinture et la dorure, la restauration ou encore la protection des lambris. S’ensuivent des relevés et des photographies relatifs à 17 sites patrimoniaux – à Duras, Menou ou Buthiers – dont l’extrême précision pourrait intimider le lecteur si elle ne venait, entre les lignes, raconter une histoire étourdissante de la décoration intérieure, gouvernée par l’intimité et le cloisonnement, le confort et l’élégance, l’acoustique et la fantaisie. Quand vivre à demeure était tout un art…
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Lambris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Lambris