Récit Un livre peut en cacher un autre. Celui-ci en dissimule au moins trois : la Saga Maeght selon Yoyo, petite-fille d’Aimé et Marguerite Maeght, fondateurs de la galerie et de la Fondation éponymes, raconte d’abord la propre histoire de Françoise (alias Yoyo) avant de retracer celle de ses grands-parents, pour terminer sur le récit de la succession d’un empire, fragilisé à force de mauvaise gestion pour les uns, de convoitises pour les autres.
Le récit est tour à tour touchant, grinçant, tendre et assassin. Assassin envers des parents qu’elle dit absents et aux plaisanteries cruelles – ils lui firent croire l’avoir trouvée –, tendre en direction des grands-parents qui furent son lopin de paix et à qui elle doit beaucoup, jusqu’à son nom. Tendre aussi, parfois, pour ce père (Adrien) à qui échut la responsabilité de faire vivre l’empire après la disparition prématurée de son frère. Un livre vérité donc, mais d’une vérité toute subjective, dans lequel on croise Miró, Bonnard, Braque… Bref, les artistes de ce qu’il faut appeler une saga.
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La saga maeght vue de l’intérieur
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Abonnez-vous dès 1 €Yoyo Maeght, La saga Maeght, Robert Laffont, 336 p., 21,50 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : La saga maeght vue de l’intérieur