La première de Morris Engel

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 22 janvier 2015 - 160 mots

Monographie - « La capacité inhabituelle de M. Engel, non seulement de voir vivement et rapidement, mais aussi d’intégrer plastiquement ce qu’il voit, promet une importante contribution à la photographie. »

En 1939, l’intuition de Paul Strand est bonne : Morris Engel (1918-2005) inscrira son nom dans l’Histoire, mais d’une écriture si peu appuyée qu’il ne restera connu que des seuls spécialistes, et encore. Formé auprès d’Abbott et de Siskind, Engel a pourtant un parcours digne des  meilleurs auteurs de la Street Photography, courant auquel il appartient : reporter lors du débarquement de Normandie, co-inventeur de l’ancêtre du Steadicam, il réalise le Le Petit Fugitif, film qui décroche le Lion d’argent à Venise en 1953… Mais cela ne suffit pas à faire connaître Engel en Europe, sauf auprès des réalisateurs de la Nouvelle Vague. Première monographie croisée d’Engel et de Ruth Orkin (son épouse et grande photographe), ce livre du jeune auteur Stefan Cornic s’impose donc déjà comme un indispensable.

Stefan Cornic, Outside, quand la photographie s’empare du cinéma,Carlotta, 212 p., 40 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°676 du 1 février 2015, avec le titre suivant : La première de Morris Engel

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