Il était à peine paru qu’il était déjà « indispensable », notait Philippe Sollers dans Le Monde en mars 2004.
Dix-sept ans après sa sortie, La Peinture chinoise est rééditée par Hazan. L’ouvrage a perdu son coffret mais a gagné, sur le modèle de L’Estampe japonaise paru en 2018, une fermeture en lacets et une impression sur double page qui en fait, en plus d’une référence, un beau livre. Si l’on regrette l’absence de réactualisation des textes signés Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong, ces derniers n’ont toutefois pas pris une ride. La connaissance de la peinture chinoise n’ayant, depuis 2004, pas gagné le cœur du public occidental, l’ouvrage reste en effet largement d’actualité. Riche de près de 80 % de reproductions inédites en Occident, La Peinture chinoise parcourt plus de 2 000 ans d’une histoire de l’art classée par thèmes : le portrait, la peinture de mœurs, la peinture religieuse, la peinture de lettrés, la peinture animalière, etc. Les textes, peu aidés par l’étroitesse de la typographie, s’adressent avant tout aux spécialistes ou amateurs éclairés, sans qu’il soit interdit à un public élargi de se laisser emporter par la délectation des 450 superbes illustrations.
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La peinture chinoise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : La peinture chinoise