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La légende de Leo Castelli

Par Anne-Cécile Sanchez · L'ŒIL

Le 25 juin 2024 - 188 mots

Chacun connaît le nom de Leo Castelli (1907-1999), associé à la scène new-yorkaise de l’après-guerre, de l’expressionnisme abstrait au pop art, de Robert Rauschenberg à Andy Warhol – et tant d’autres.

Mais rares sont ceux aujourd’hui qui ont entendu ce galeriste de légende parler de vive voix. La magie de la radio permet de vivre cette expérience : enregistrée en 1985, l’émission « Le bon plaisir » est rediffusée sous forme de podcast par France Culture. On y écoute Leo Castelli, de passage à Marseille et alors âgé de 78 ans, interviewé par le producteur Jean Daive. C’est toute une époque qui ressurgit avec son accent de juif européen cosmopolite immigré aux États-Unis au début des années 1940, sa diction d’homme du monde et son français parfait. Ses rencontres, ses coups de cœur, ses relations avec les artistes ou avec son ex-compagne, la galeriste Ileana Sonnabend, ses considérations sur le métier et le marché « immense et international, alors que le nombre d’œuvres est limité », affirmait-il alors. Tout cela a le charme d’un document historique vivant. Sont également cités quelques témoins : Marcelin Pleynet, Christian Boltanski ou Leonor Fini, eux aussi disparus.

 Leo Castelli, ami des peintres et « parrain » de l’art new-yorkais
Podcast du « Bon plaisir » sur France Culture, 3 heures 30.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : La légende de Leo Castelli

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