En juillet 1971, le concours anonyme pour une grande maison de la culture à Beaubourg désigne deux jeunes architectes, Renzo Piano (né en 1937) et Richard Rogers (1933-2021), peu au fait des grandes commandes d’État.
L’architecte italien, qui habite à proximité de Beaubourg, s’étonne encore qu’on les ait laissé faire cet énorme mécano urbain tout de conduites et tuyaux, déposé au centre de ce vieux Paris médiéval. En cinq épisodes de l’émission « À voix nue », sur France Culture, Renzo Piano revient sur ce projet qui changea sa vie, avant de développer au fil de son parcours sa vision de l’architecture, influencée par celle son père. Depuis, le Renzo Piano Building Workshop a bâti de par le monde des musées, des bibliothèques, des campus et un aéroport. De Gênes, sa ville natale, qui l’a vu grandir dans une famille de bâtisseurs, à Berlin, New York ou Osaka, l’architecte explique son amour pour les villes, le travail en équipe et la manière dont il envisage son métier à l’ère du réchauffement climatique, de la raréfaction des ressources et d’un étalement urbain croissant. Grâce à sa voix chantante et sa parole humaniste, ces entretiens sont une captivante leçon d’architecture où le concept de légèreté rime avec le plaisir de faire avec le minimum, sans jamais oublier que « l’architecture est faite de vies ».
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La leçon d’architecture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°776 du 1 juin 2024, avec le titre suivant : La leçon d’architecture