Société - L’élite de la Belle Époque raffole de ces demi-mondaines, danseuses, cantatrices ou simples courtisanes, dont la beauté masque un esprit sans scrupule.
Illustré de photos, inédites pour certaines, cet ouvrage de la journaliste Catherine Guigon retrace la vie de ces femmes en quête de gloire. Des femmes prêtes à tout pour séduire le « cousu d’or », souvent couronné, qu’elles abandonneront sitôt lassées. Le prince de Galles, le roi d’Espagne ou encore Nicolas II de Russie, pour n’en nommer qu’une poignée. Armées de bijoux et de dentelles, elles s’emploient à supplanter les autres « cocottes » en faisant distinguer leur glamour. Un combat solitaire qui en mène plus d’une à la déchéance. Ainsi, la Belle Otero (1868-1965) meurt seule, entourée de photos jaunies de son passé rocambolesque. Jean Cocteau avait bien raison de les qualifier de « chevaliers hérissés de tulle et de cils ». Olivier Partos
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La guerre des cocottes
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Abonnez-vous dès 1 €Catherine Guigon, Les Cocottes, reines du Paris 1900, Parigramme, 192 p., 24,90 €
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°696 du 1 décembre 2016, avec le titre suivant : La guerre des cocottes