PATRIMOINE - De sa création en 1774 pour le salon de compagnie du palais Bourbon à son entrée au Louvre en 1950, la coupole d’Antoine-François Callet a connu une histoire mouvementée.
L’ouvrage collectif, dirigé par Marie-Catherine Sahut, analyse les différentes facettes de cette œuvre monumentale. La décoration d’apparat a successivement été abandonnée, puis acquise par Hermann Göring, transférée en Allemagne, pour revenir en France en 1948. À cette date, la représentation de Vénus et le mythe d’Adonis qui s’y trouvent peints sont coupés en morceaux et placés dans des sarcophages. Cette étude savante apporte à la fois un éclairage historique, du contexte de création à la relation du régime nazi à l’art, et un regard scientifique pointu sur les conditions de restauration et de conservation. Un pan de patrimoine qui en dit long sur les enjeux politiques qui traversent l’histoire de l’art.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La coupole de la discorde
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €La Coupole de Callet et son étonnant destin, du palais Bourbon au Musée du Louvre, Louvre éditions et Éditions Lienart, 208 p., 39 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°700 du 1 avril 2017, avec le titre suivant : La coupole de la discorde